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LE CARNAVAL DE PARIS ARRIVE LE DIMANCHE 26 FEVRIER !!! – Mail adressé à la liste de diffusion du Carnaval des Femmes le 15 janvier 2017
15/01/2017

Chers Amis du Carnaval de Paris !

Bonne année 2017 à toutes et à tous !

Dimanche 26 février arrive le 20ème Carnaval de Paris !

Le parcours et les horaires du défilé sont :

Rendez-vous place Gambetta, Paris 20ème, métro Gambetta, dimanche 26 février à partir de 13 heures.

Départ vers 14 heures.

Itinéraire :

Avenue Gambetta vers Ménilmontant.

Place Auguste Métivier.

A droite : boulevard de Ménilmontant.

Boulevard de Belleville.

A gauche : rue du Faubourg du Temple.

Arrivée vers 17 heures sur le terre-plein central de la place de la République où nous pourrons continuer la fête jusqu’à 20 heures.

Le thème libre du Carnaval de Paris 2017 est : La Ronde des fruits et légumes autour du monde.

Toutes les participations sont libres, bénévoles, gratuites et autogérées, ce qui signifie qu’on s’organise pour assurer sa participation.

Le dimanche 26 mars 2017, un mois après, ce sera la 9ème édition du Carnaval des Femmes, Fête des Reines des Blanchisseuses de la Mi-Carême, à laquelle vous êtes tous également invités !

Deux points très importants à rappeler pour finir :

Je vous invite à consulter très régulièrement le site Internet du Carnaval de Paris www.carnaval-paris.org pour être informé de toutes modifications éventuelles du programme prévu.

J’invite les groupes participants à se doter d’accompagnateurs. C’est-à-dire d’amis bénévoles qui devront, en particulier, s’assurer qu’à la traversée des rues, si le groupe qu’ils accompagnent stationne un moment, il ne s’arrête pas avant de traverser, mais occupe la chaussée. Ce principe important à suivre pour les arrêts durant le défilé est un conseil que m’a donné la police lors du dernier carnaval.

Vous trouverez en pièces jointes le tract et les affiches du Carnaval de Paris et du Carnaval des Femmes 2017.

Bien festivement.

Basile

Informations importantes sur le Carnaval de Paris et le Carnaval des Femmes 2017 – Mail adressé à la liste de diffusion du Carnaval des Femmes le 29 novembre 2016 :
29/11/2016

Très chers amis du Carnaval de Paris,

Le dimanche 26 février 2017, dans un peu moins de trois mois, doit avoir lieu la vingtième édition du Carnaval de Paris. Et un mois plus tard, le dimanche 26 mars 2017, la neuvième édition du Carnaval des Femmes, Fête des Reines des Blanchisseuses de la Mi-Carême.

Toutes les participations sont bienvenues, libres, bénévoles, gratuites et auto-gérées. Aucune inscription n’est nécessaire. Pour profiter de la fête, il suffit de rejoindre le cortège sur tout ou partie de son chemin ou se placer sur son parcours pour le voir passer.

Point important : j’invite les groupes participants à se doter d’accompagnateurs. C’est-à-dire d’amis bénévoles qui devront, en particulier, s’assurer qu’à la traversée des rues, si le groupe qu’ils accompagnent stationne un moment, il ne s’arrête pas avant de traverser, mais occupe la chaussée. Ce principe important à suivre pour les arrêts durant le défilé est un conseil que m’a donné la police lors du dernier carnaval.

Par ailleurs, si vous souhaitez être bénévole sur le Carnaval de Paris ou le Carnaval des Femmes, faites-le nous savoir le plus tôt que vous pouvez.

Nos fêtes ne sont pas subventionnées mais occasionnent quelques frais réduits auxquels je vous invite à participer : assurances, tracts et sites Internet. Si vous souhaitez nous aider, contactez-nous, merci beaucoup d’avance !

Le Bureau des élèves des Beaux-Arts de Paris invite des Bureaux d’élèves à une réunion pour préparer une participation étudiante au Carnaval de Paris. Cette réunion aura lieu le mercredi 14 décembre en fin d’après-midi. Vous pouvez joindre le président du BDE des Beaux-Arts de Paris si vous êtes intéressés : levaillantlouis (arobase) gmail.com

L’activité goguette se poursuit. Aux deux goguettes chantantes que j’ai créé sur Paris s’est ajouté une goguette picturale. Si ces activités vous intéressent, contactez-nous.

Le président du Carnaval de Mulhouse m’a gentiment invité à son carnaval qui aura lieu début mars 2017.

Nous avons eu la tristesse d’apprendre que la seconde Fête des Fous qui devait avoir lieu le 4 décembre 2016 n’a pas été autorisée par la Préfecture de police. Nous espérons qu’elle pourra avoir lieu à nouveau dès l’année prochaine.

A tous, nous souhaitons de très belles fêtes de fin d’année 2016 !!!

Très festivement.

Basile

La deuxième Fête des Fous à Paris ne pourra pas avoir lieu en 2016
17/11/2016

La deuxième Fête des Fous prévue le dimanche 4 décembre 2016 au départ de la place Paul Painlevé Paris Vème promettait d’être très joyeuse et très réussie.
Nous nous faisions un grand plaisir à l’idée d’y participer.
Malheureusement la demande d’autorisation de défiler vient d’être refusée par la Préfecture de police. Ce qui nous déçoit. Nous espérons que la Fête des Fous reparue en 2015 grâce à la Compagnie médiévale de Saint-Ouen pourra à l’avenir, et dès 2017, revivre à nouveau dans les rues de la capitale.

Pour toutes demandes d’informations : pascalbaltasarcantabrie(arobase)gmail.com

Mail aux amis du Carnaval de Paris et du Carnaval des Femmes – Message envoyé à la liste de diffusion du Carnaval des Femmes et du Carnaval de Paris les 29 et 30 septembre 2016
28/09/2016

Chers Amis de la Fête et du Carnaval,

La rentrée est passée et la canicule également. Les 9, 10 et 11 septembre avait lieu une joyeuse animation carnavalesque à Paris. C’était dans le cadre de l’organisation de la 20ème édition de la course féminine La Parisienne qui a rassemblé plus de 30 000 participantes ! A cette occasion le thème d’animation étant le Carnaval, diverses associations ayant pour vocation de fêter le Carnaval étaient venues. Notamment du Carnaval Tropical et du Carnaval Vénitien de Paris. Et en particulier nos chers amis des Joyeux Vignerons de Bagneux, qui font Carnaval avec nous chaque année à Paris, sauf s’ils sont au même moment au Carnaval de Dunkerque. Ils avaient conviés avec eux la Fanfare Supertromp et la société carnavalesque dunkerquoise des P’tits Louis venue à 57 en car. Nous avons passés de très joyeux moments ensemble. En témoignent des photos que vous verrez sur le site Internet du Carnaval de Paris : celles de Claude Colom, celles d’Isabelle Malandrin et j’ajouterais bientôt les miennes. 5 membres de la Goguette des Machins Chouettes étaient présents.

Au Carnaval de Paris, pour la Mi-Carême on élisait ou désignait des rois, des reines. Mais quand est apparut cette tradition ? Elle existe au moins depuis trois siècles et demi ! En 1670, le docteur de Sorbonne Jean Deslyons parle des rois et reines de la Mi-Carême, dont il a vu l’usage parmi les écoliers, c’est-à-dire à l’époque les étudiants. Il le fait dans son ouvrage Traitez singuliers et nouveaux contre le paganisme du royboit…, édité par la Veuve C. Savreux, Paris 1670, page 256. J’ai trouvé le 13 septembre 2016 ce propos de Jean Deslyons, cité par Victor Fournel dans : Les rues du vieux Paris, galerie populaire et pittoresque, Firmin-Didot éditeur, Paris 1879, page 265.

La Goguette des Machins Chouettes et la Goguette Coquine poursuivent avec succès leurs activités. Je réfléchis à l’idée de créer une goguette picturale où on se verrait pour réaliser des peintures joyeuses à offrir aux personnes sympathiques autour de nous. C’est la démarche que j’ai commencé à suivre en juillet dernier. Je peins depuis 35 années. Depuis juillet dernier j’ai réalisé et offert 19 aquarelles. La démarche est intéressante, car je demande le plus souvent quelle est la couleur préférée de la personne destinatrice. Puis pense à elle en cours de réalisation. Son sourire à la réception est la plus belle récompense. Je ne trouve que du bonheur, renforce ou rétablis des relations sympathiques. Et faisant ainsi échappe complètement à l’affreuse marchandisation frénétique de tout, qui règne actuellement un peu partout. Je mets mes aquarelles cadeaux sur Internet sur le site du blog « Mouvement Aquarelliste » où vous pouvez aller les voir. Quand les impressionnistes partaient peindre ensemble le même motif, n’était-ce pas déjà des goguettes qui ne prenaient pas ce nom ? Samedi 5 novembre, de 14 à 18 heures, je ferais une réunion pour lancer une goguette picturale au Moulin à Café 8 rue Sainte-Léonie 75014 Paris, métro Pernety. Si ça vous intéresse, contactez-moi. Venez, c’est gratuit.

Dans quelques mois arrivera le 20ème Carnaval de Paris et puis le 9ème Carnaval des Femmes. Le thème libre du Carnaval de Paris le dimanche 26 février 2017 est : La Ronde des fruits et légumes autour du monde. Au Carnaval des Femmes le dimanche 26 mars 2017, le mot d’ordre comme d’habitude est : Les femmes en Reines, les hommes en femmes… s’ils osent ! Parmi les participations nouvelles qui se sont signalées : une participation équatorienne et une autre dominicaine. Et comme d’habitude nous saurons seulement la fête finie qui y aura participé.

Le dimanche 4 décembre prochain se tiendra à Paris la seconde édition de la Fête des Fous depuis sa renaissance en 2015. Je vous tiendrais aussi au courant de cet événement festif traditionnel.

Bien amicalement.

Basile

Message aux amis de la Fête et du Carnaval, adressé le 21 août 2016 à la liste de diffusion du Carnaval des Femmes :
21/08/2016

Chers amis de la Fête et du Carnaval,

La fête est toujours présente, c’est un plaisir, un besoin, une évidence, une nécessité et la fête est à portée de la main. Nos ancêtres connaissaient une vie bien plus dure socialement et sanitairement que la nôtre et pourtant, la fête était très vivante et joyeuse. Avant 1790, il y avait un très grand nombre de jours fériés et chômés. Ces fêtes étaient souvent à motif religieux, mais pas seulement. Le Carnaval était partout très populaire.

Il existait un très grand nombre de maitrises et manecanteries qui animaient musicalement les églises et qui furent ensuite licenciées. Les centaines de chanteurs qui se retrouvèrent ainsi « dans la Nature » contribuèrent très certainement au remarquable essor des goguettes et orphéons dans les années 1810.

En 1818, les dernières troupes d’occupation alliées évacuent la France. Pour la première fois depuis 1792 le pays est enfin en paix après de très longues années de guerre. Des centaines de sociétés chantantes dites goguettes naissent alors. Leurs noms, tels que les Amis du Plaisir, les Amis de la Grappe, les Disciples de la Gaité, les Soutiens de la Folie, leurs pratiques, la durée de leur existence témoignent du besoin et de la capacité de la population à s’amuser.

Durant des décennies prospèrent goguettes et sociétés chorales, baptisées orphéons. Les orphéons seront au 19ème siècle à l’origine de rassemblements festifs regroupant des milliers de choristes.

Durant ce temps-là, les musiques festives de danses de Paris sont célèbres et propagées dans le monde entier. En France tout le monde ou presque dansent, aiment danser.

Par la suite, des motifs politiques après 1870 vont amener à réviser l’Histoire. Les Républicains veulent faire de la période du Second Empire une période maudite où le peuple a été forcément uniquement malheureux, sans parler de l’époque de la Restauration qui ne doit pas être meilleure. Pour cela il faut faire oublier goguettes, danses, musiques festives et orphéons. Le Carnaval de Paris est aussi un événement suspect. C’est l’expression du caractère joyeux, insouciant et indépendant des Parisiens et Parisiennes qui ont fait également quelques révolutions. Oublions vite cette identité parisienne, ce peuple et ces femmes qui s’amusent librement et indépendamment de la politique. Et ne parlons plus que de la Fête Nationale ! Elle sera très largement et longtemps subventionnée.

Avec le temps, le déclin des goguettes et des orphéons arrive. Ils seront considérés par les historiens à la mode comme des phénomènes marginaux politiques et populaires de qualité artistique médiocre, indignes d’intérêt. Les musiques festives de danses de Paris seront carrément vouées aux oubliettes. Pierre Jean de Béranger et d’autres poètes et chansonniers célèbres comme Émile Debraux ou Charles Gilles ne vont pas ou très peu figurer dans les histoires officielles de la littérature française. L’Histoire est souvent l’histoire des riches et des vainqueurs.

La fête populaire n’intéresse pas les historiens. De toutes façons ceux-ci préfèrent parler d’autre chose que de la joie et du rire. Ce qui nous plaît, ce qu’on aime, ce qui nous fait plaisir, la vraie vie ne les intéresse pas. Ce sont des gens tristes et neurasthéniques. Ils sont comme les journalistes qui adorent parler de choses sinistres mais jamais ou presque d’événements chaleureux et revigorants.

Mais le goût, l’envie de faire la fête est inhérent à l’homme lui-même. Ses traditions festives l’attestent. Ses recettes festives sont toujours disponibles et ne demandent qu’à être réveillées !

Saluons parmi les hardis pionniers de la renaissance festive parisienne un courageux ensemble musical belge qui reconstitue les superbes musiques festives de danses de Paris au 19ème siècle ! Il s’appelle « Les Pantalons » du nom d’une figure de quadrille. Allez voir sa vidéo sur Internet et appréciez son talent !

Nous préparons le Carnaval de Paris 2017. Et voilà qu’un érudit historien, Jean-Jacques Leroy, m’envoie les dates de naissance et décès et la liste des prénoms de Romain François Bigot l’inventeur du bigophone en 1881 ! Bigot est né le 4 mai 1835 à Saint-Nicolas-de-Port, et mort le 16 janvier 1903 à Paris 3ème. Déjà Arnaud Moyencourt, historien et musicien chanteur membre de l’association « Ritournelles et Manivelles », m’avait fourni la photo de Bigot. Je vous l’envoie. Si vous voulez mieux connaître le bigophone, joyeux instrument de musique festive qu’il a inventé, lisez l’article que je lui ai consacré dans Wikipédia.

A tous, très bonne fin d’été ! Bonne rentrée ! Et vive la joie et la fête !!

Basile

Portrait de Romain François Bigot (1835-1903) inventeur du bigophone :

Romain_Bigot_-_Almanach_du_Petit_Parisien_1910

 

Une fête carnavalesque dunkerquoise à Paris les 9, 10 et 11 septembre 2016
09/07/2016

Voici un message des Joyeux Vignerons de Bagneux reçu le 6 juillet 2016 à propos du Carnaval dunkerquois à Paris, qui aura lieu à l’occasion de la course féminine La Parisienne les 9, 10 et 11 septembre 2016 :

Salut Basile,

Cet événement est organisé à l’occasion des 20 ans de la course féminine La Parisienne, placée sous le signe du carnaval.

Le carnaval dunkerquois ne sera qu’un des évènements du week-end.

Pour notre part (joyeux), nous animerons le village de la course le vendredi 9 septembre après-midi avec 2 géants et nos planches à trou.

Le samedi, nous animerons avec la fanfare Supertromp le village de la course (Champ de Mars).

Dimanche, nous animerons le parcours de la course pendant que les P’tits Louis animeront un autre point du parcours.

À l’issue de la course, nous rejoindrons les Dunkerquois pour former une bande (c’est-à-dire un défilé) sur les Champs-Élysées et rejoindre le Champ de Mars où, après une chapelle bien méritée, nous animerons le final (après l’annonce des résultats) avec un rigodon final.

Ensuite, nous carnavalerons sur le Champ de Mars jusqu’au départ des Dunkerquois vers 19 h.

Nous cherchons des participants initiés pour étoffer le cortège des P’tits Louis (ils viennent à 57) le matin et pour participer avec les joyeux au reste des festivités de la journée.

Bises joyeuses

Iznogood 1er

Des joyeuses nouvelles des fêtes parisiennes !!! – Mail du 7 juin 2016 adressé à la liste de diffusion du Carnaval des Femmes
07/06/2016

Bonjour,

Il y a désormais à Paris trois fêtes traditionnelles vivantes qui ont repris : depuis 1998, le Carnaval de Paris – Promenade du Bœuf Gras, depuis 2009 le Carnaval des Femmes – Fête des Reines des Blanchisseuses de la Mi-Carême, et depuis 2015, la Fête des Fous.

Le dimanche 4 décembre 2016 entre 10 heures 30 et 11 heures, le défilé de la deuxième édition parisienne de la Fête des Fous, organisé par la Compagnie Médiévale de Saint-Ouen, démarrera au départ de la place Paul Painlevé, devant le musée de Cluny. Les costumes à prévoir pour cette déambulation la plus historique possible sont celtes, médiévaux, pirates, saltimbanques style gitans et Renaissance. Les seuls anachronismes envisagés sont les lunettes et les photographes.

La Fête des Fous est une importante et belle fête très ancienne qui avait disparu suite à son interdiction en 1630 par le Cardinal de Richelieu.

Vous pouvez voir sur le site du Carnaval de Paris des photos de la première édition en 2015.

Vous pouvez contacter les organisateurs de la fête du dimanche 4 décembre prochain :

pascalbaltasarcantabrie ((arrobase.)) gmail.com

La chanson occupe une place importante dans la vie festive. Certains groupes musicaux, comme les Prout, qui réunit des carnavaleux de Dunkerque, sont célèbres seulement régionalement.

Célèbre dans le Sud-Ouest, existe Nadau, un groupe musical basé dans le village béarnais de Labastide-Cézéracq. Il a créé une chanson en gascon que j’ai trouvé très belle et émouvante et vous invite à écouter (c’est extrait de son concert à l’Olympia en 2010).

La Goguette des Machins Chouettes vit et poursuit avec succès ses activités à raison d’un joyeux rendez-vous mensuel. Son animateur principal, François, a eu une intervention à remarquer dans deux événements festifs. Le samedi 21 mai dernier, il a largement animé la joyeuse et très réussie réunion de fondation de la nouvelle Goguette du 104 à Saint-Ouen.

A cette réunion participait la très dynamique troupe de danses équatoriennes Raices Andinas Del Ecuador – Francia, que nous aurons le plaisir de revoir en 2017 au Carnaval de Paris et au Carnaval des Femmes (raices-andinas.ecu ((arrobase.)) hotmail.com).

Le lendemain 22 mai, notre ami François a sauvé le défilé du Charivari Lorette dans le 9ème arrondissement. Privé au dernier moment pour cause de pluie de sa fanfare d’accompagnement, le défilé, grâce à la voix entraînante et aux carnets de chansons traditionnelles fabriqués et distribués par François s’est métamorphosé en défilé chantant. Merci et bravo !!!

Vous pouvez voir des photos de ces deux événements :

Goguette du 104 à Saint-Ouen : photo et diaporama

Charivari Lorette : 13 photos de Josette Keller, 29 photos d’Isabelle Malandrin.

Je n’ai pas réussi à trouver le contact avec les étudiants festifs de la Goliardia de Turin lors de mon passage dans cette ville fin mai. Ce sera à une autre occasion.

A tous, je souhaite une très belle fin de printemps et début d’été !

Bien amicalement et festivement.

Basile

La seconde Fête des Fous prévue le dimanche 4 décembre 2016 n’a pas été autorisée
07/06/2016

Le dimanche 4 décembre 2016 entre 10 heures 30 et 11 heures, le défilé de la deuxième édition parisienne de la Fête des Fous, organisé par la Compagnie Médiévale de Saint-Ouen, devait démarrer au départ de la place Paul Painlevé, devant le musée de Cluny. Les costumes prévus pour cette déambulation qui devait être la plus historique possible étaient celtes, médiévaux, pirates, saltimbanques style gitans et Renaissance. Les seuls anachronismes envisagés étaient les lunettes et les photographes. Ce défilé n’a hélas pas reçu son autorisation par la Préfecture de police. Il n’aura pas lieu.

La Fête des Fous est une importante et belle fête très ancienne qui avait disparu suite à son interdiction en 1630 par le Cardinal de Richelieu.

Vous pouvez voir sur ce site des photos de la première édition en 2015.

Vous pouvez contacter à cette adresse mail les organisateurs de la fête annulée du dimanche 4 décembre 2016 :

pascalbaltasarcantabrie ((arrobase.)) gmail.com

Mail du 2 mai 2016 adressé à la liste de diffusion du Carnaval : Des nouvelles des goguettes et une description du Carnaval de Paris 1833 faite par Victor Hugo !!
02/05/2016

Carnaval de Rio - Don Quixote - ano 8, n°146, p. 8, 31 janvier 1907

Bonjour,

Savez-vous que le Carnaval de Paris a eut une influence décisive sur le Carnaval de Rio ? Cette surprenante information, vous en trouverez le détail dans le chapitre consacré à l’influence internationale du Carnaval de Paris que j’ai publié dans Wikipédia ici : https://fr.wikipedia.org/wiki/Carnaval_de_Paris#L.27influence_internationale_du_Carnaval_de_Paris

Très différent du défilé des écoles de samba d’aujourd’hui, le Carnaval de Rio au XIXème siècle a pris pour modèle les traditions du Carnaval de Paris. Comme on le voit dans l’image ci-dessus jointe à ce mail, qui montre le défilé du Carnaval de Rio en 1907. Elle est extraite d’une publication brésilienne : Don Quixote, 31 janvier 1907, 8ème année, n°146.

 J’ai aussi rencontré dernièrement au cours de mes recherches une autre information sur le Carnaval : il y avait jadis un grand Carnaval à Madrid. La presse française en parlait, par exemple en 1848. Voici une image du Carnaval de Madrid 1879 qui représente la Danza de los palos (Danse des bâtons) :

La Danse des bâtons au Carnaval de Madrid 1879 - La Danza de los palos - Le Monde illustré - 1er mars 1879

Deux de nos plus grands écrivains ont décrit le Carnaval de Paris : Honoré de Balzac et Victor Hugo. À la fin de ce mail vous trouverez leurs descriptions.

La Goguette des Machins Chouettes continue ses activités. Elle participera le dimanche 22 mai 2016 au Charivari, fête avec un défilé costumé suivi d’un bal masqué « dans l’esprit du quartier au 19ème siècle », qui aura lieu dans le 9ème arrondissement. Le rendez-vous général est fixé à partir de 14 heures 30 place Saint-Georges (métro Saint-Georges, ligne 12). Le départ du défilé avec fanfare est à 15 heures, pour un circuit en boucle passant par la rue des Martyrs (rues piétonnières pour l’occasion), retour place Saint-Georges vers 16 h 30. Le défilé et le bal sont ouverts à tous. Il est conseillé cependant d’être costumé ou masqué. La  place Saint-Georges et les rues alentour resteront piétonnières jusqu’à 19 heures. Contact des organisateurs :

charivarilorette@orange.fr

Une nouvelle goguette, petit groupe festif et chantant : la Goguette du 104, nous annonce sa naissance à Saint-Ouen le samedi 21 mai 2016. Elle invite tous ses amis ou futurs membres à la rejoindre pour un apéritif dinatoire en chansons et poésies au 104 avenue Gabriel Péri, métro Garibaldi (ligne 13) à partir de 18 heures. Apportez pique-nique, chansons, instruments de musique et bonne humeur !

Bien festivement.

Basile

Deux descriptions du Carnaval de Paris faites par deux grands écrivains français :

Le Carnaval de Paris vu par Honoré de Balzac en 1841 :

En 1841, dans son roman La Fausse Maîtresse, Honoré de Balzac évoque le Carnaval de Paris 1838, ses réjouissances de rues et ses bals.

Chacun sait que depuis 1830 le carnaval a pris à Paris un développement prodigieux qui le rend européen et bien autrement burlesque, bien autrement animé que le feu carnaval de Venise. Est-ce que, les fortunes diminuant outre mesure, les Parisiens auraient inventé de s’amuser collectivement , comme avec leurs clubs ils font des salons sans maîtresses de maison, sans politesse et à bon marché ?

Quoi qu’il en soit, le mois de mars prodiguait alors ces bals où la danse, la farce, la grosse joie, le délire, les images grotesques et les railleries aiguisées par l’esprit parisien arrivent à des effets gigantesques. Cette folie avait alors, rue Saint-Honoré, son Pandémonium, et dans Musard son Napoléon, un petit homme fait exprès pour commander une musique aussi puissante que la foule en désordre, et pour conduire le galop, cette ronde du sabbat, une des gloires d’Auber, car le galop n’a eu sa forme et sa poésie que depuis le grand galop de Gustave. Cet immense final ne pourrait-il pas servir de symbole à une époque où, depuis cinquante ans, tout défile avec la rapidité d’un rêve?

Or, le grave Thaddée, qui portait une divine image immaculée dans son cœur, alla proposer à Malaga, la reine des danses de carnaval, de passer une nuit au bal Musard, quand il sut que la comtesse, déguisée jusqu’aux dents, devait venir voir, avec deux autres jeunes femmes accompagnées de leurs maris, le curieux spectacle d’un de ces bals monstrueux. Le mardi-gras de l’année 1838, à quatre heures du matin, la comtesse, enveloppée d’un domino noir et assise sur les gradins d’un des amphithéâtres de cette salle babylonienne où, depuis, Valentino donne ses concerts, vit défiler dans le galop Thaddée, en Robert-Macaire, conduisant l’écuyère en costume de sauvagesse, la tête harnachée de plumes comme un cheval du sacre, et bondissant par dessus les groupes en vrai feu follet.

Le Carnaval de Paris 1833 vu par Victor Hugo :

Dans Les Misérables, roman publié en 1862 (5ème partie, Jean Valjean, livre VI, La Nuit blanche), Victor Hugo décrit le Carnaval de Paris en 1833, qu’il a connu. Il avait alors presque 31 ans. Le mardi gras tombait le 19 février en 1833. Victor Hugo, né le 26 février 1802, eut 31 ans une semaine plus tard.

Les masques abondaient sur le boulevard. Il avait beau pleuvoir par intervalle, Paillasse, Pantalon et Gille s’obstinaient. Dans la bonne humeur de cet hiver de 1833, Paris s’était déguisé en Venise. On ne voit plus de ces mardis gras-là aujourd’hui. Tout ce qui existe étant un carnaval répandu, il n’y a plus de carnaval.

Les contre-allées regorgeaient de passants et les fenêtres de curieux. Les terrasses qui couronnent les péristyles des théâtres étaient bordées de spectateurs. Outre les masques, on regardait ce défilé, propre au mardi gras comme à Longchamp, de véhicules de toutes sortes, citadines, tapissières, carrioles, cabriolets, marchant en ordre, rigoureusement rivés les uns aux autres par les règlements de police et comme emboîtés dans des rails.

Quiconque est dans un de ces véhicules-là est tout à la fois spectateur et spectacle. Des sergents de ville maintenaient sur les bas côtés du boulevard ces deux interminables files parallèles se mouvant en mouvement contrarié, et surveillaient, pour que rien n’entravât leur double courant, ces deux ruisseaux de voitures coulant, l’un en aval, l’autre en amont, l’un vers la Chaussée d’Antin, l’autre vers le faubourg Saint-Antoine. Les voitures armoriées des pairs de France et des ambassadeurs tenaient le milieu de la chaussée, allant et venant librement. De certains cortèges magnifiques et joyeux, notamment le Bœuf Gras, avaient le même privilège. Dans cette gaieté de Paris, l’Angleterre faisait claquer son fouet ; la chaise de poste de lord Seymour, harcelée d’un sobriquet populacier, passait à grand bruit.

Dans la double file, le long de laquelle des gardes municipaux galopaient comme des chiens de berger, d’honnêtes berlingots de famille, encombrés de grand’tantes et d’aïeules, étalaient à leur portière de frais groupes d’enfants déguisés, pierrots de sept ans, pierrettes de six ans, ravissants petits êtres, sentant qu’ils faisaient officiellement partie de l’allégresse publique, pénétrés de la dignité de leur arlequinade et ayant une gravité de fonctionnaires.

De temps en temps un embarras survenait quelque part dans la procession des véhicules ; l’une ou l’autre des deux files latérales s’arrêtait jusqu’à ce que le nœud fût dénoué ; une voiture empêchée suffisait pour paralyser toute la ligne. Puis on se remettait en marche.

Les carrosses de la noce étaient dans la file allant vers la Bastille et longeant le côté droit du boulevard. A la hauteur de la rue du Pont-aux-Choux, il y eut un temps d’arrêt. Presque au même instant, sur l’autre bas côté, l’autre file qui allait vers la Madeleine s’arrêta également.

Il y avait à ce point-là de cette file une voiture de masques.

Ces voitures, ou, pour mieux dire, ces charretées de masques sont bien connues des parisiens. Si elles manquaient à un mardi gras ou à une mi-carême, on y entendrait malice, et l’on dirait : il y a quelque chose là-dessous. Probablement le ministère va changer. Un entassement de Cassandres, d’Arlequins et de Colombines, cahoté au-dessus des passants, tous les grotesques possibles depuis le turc jusqu’au sauvage, des hercules supportant des marquises, des poissardes qui feraient boucher les oreilles à Rabelais de même que les ménades faisaient baisser les yeux à Aristophane, perruques de filasse, maillots roses, chapeaux de faraud, lunettes de grimacier, tricornes de Janot taquinés par un papillon, cris jetés aux piétons, poings sur les hanches, postures hardies, épaules nues, faces masquées, impudeurs démuselées ; un chaos d’effronteries promené par un cocher coiffé de fleurs : voilà ce que c’est que cette institution.

La Grèce avait besoin du chariot de Thespis, la France a besoin du fiacre de Vadé.

Tout peut être parodié, même la parodie. La saturnale, cette grimace de la beauté antique, arrive, de grossissement en grossissement, au mardi gras ; et la bacchanale, jadis couronnée de pampres, inondée de soleil, montrant des seins de marbre dans une demi-nudité divine, aujourd’hui avachie sous la guenille mouillée du nord, a fini par s’appeler la chie-en-lit.

La tradition des voitures de masques remonte aux plus vieux temps de la monarchie. Les comptes de Louis XI allouent au bailli du palais « vingt sous tournois pour trois coches de mascarades ès carrefours ». De nos jours, ces monceaux bruyants de créatures se font habituellement charrier par quelque ancien coucou dont ils encombrent l’impériale, ou accablent de leur tumultueux groupe un landau de régie dont les capotes sont rabattues. Ils sont vingt dans une voiture de six. Il y en a sur le siège, sur le strapontin, sur les joues des capotes, sur le timon. Ils enfourchent jusqu’aux lanternes de la voiture. Ils sont debout, couchés, assis, jarrets recroquevillés, jambes pendantes. Les femmes occupent les genoux des hommes. On voit de loin sur le fourmillement des têtes leur pyramide forcenée. Ces carrossées font des montagnes d’allégresse au milieu de la cohue. Collé, Panard et Piron en découlent, enrichis d’argot. On crache de là-haut sur le peuple le catéchisme poissard. Ce fiacre, devenu démesuré par son chargement, a un air de conquête. Brouhaha est à l’avant, Tohubohu est à l’arrière. On y vocifère, on y vocalise, on y hurle, on y éclate, on s’y tord de bonheur ; la gaieté y rugit, le sarcasme y flamboie, la jovialité s’y étale comme une pourpre ; deux haridelles y traînent la farce épanouie en apothéose; c’est le char de triomphe du Rire.

Rire trop cynique pour être franc. Et en effet ce rire est suspect. Ce rire a une mission. Il est chargé de prouver aux parisiens le carnaval.

Pour le renouveau festif étudiant : proposition d’un projet inspiré par la Corda Fratres
23/03/2016

Je viens d’envoyer à Barbara Spinelli, professeure d’italien à l’université Columbia ce mail, intitulé : Pour le renouveau festif étudiant : proposition d’un projet inspiré par la Corda Fratres

Bonjour,

Connaissez-vous l’histoire de la Corda Fratres ? Fondée en 1898 par l’étudiant turinois Efisio Giglio-Tos elle a regroupé des dizaines de milliers d’étudiants des cinq continents. Son but était fraternel et festif, ni politique, ni religieux, ni patriotique, ni humanitaire, ni commercial. Cette belle entreprise a prospéré jusqu’en 1914.. Et a fini de disparaître avec la destruction de la section italienne en 1925 opérée par le régime de Benito Mussolini.

La Corda Fratres a laissé une place vide et une riche expérience. Tirant le bilan de celle-ci, je ne m’efforce pas de faire revivre sa structure, qui était défaillante car trop centralisée et formée de sections centralisées nationalement. Je cherche à en faire revivre l’esprit.

Il s’agit de recréer un vaste tissu d’intercommunications entre sociétés festives étudiantes du monde. Mon projet commence à aboutir. En France, nous avons des fanfares d’étudiants. En Espagne, des Tunas d’étudiants : ensembles d’étudiants chantants en s’accompagnant avec des instruments de musique.

Je viens de mettre en relations la Tuna des étudiants en médecine de Cadix avec les quatre fanfares d’étudiants en médecine de Paris et la fanfare d’étudiants en médecine de Bordeaux. La Tuna de Cadix vient d’inviter les cinq fanfares au concours national des Tunas d’étudiants en médecine d’Espagne. Il aura lieu en novembre prochain à Cadix.

Des liens se nouent. La Tuna de Cadix a l’intention de monter à Bordeaux et Paris faire la fête avec ses nouveaux amis bordelais et parisiens. Les Espagnols vont héberger chez eux leurs invités en novembre.

Par ailleurs, j’ai proposé à des fanfares étudiantes ou plus ou moins étudiantes de Lyon et Annecy de venir faire la fête avec la Goliardia de Turin. Ce serait le 24 juin, pour la Saint Jean, Fête de la ville de Turin. En 2017, c’est un samedi, et en 2018, un dimanche. Ça devrait faciliter les choses. Deux fanfares de Lyon et une fanfare d’Annecy sont déjà intéressées par ce projet.

La Corda Fratres comptait jadis 10 000 étudiants des États-Unis. Il faut renouer avec cet aspect-là des liens fraternels et festifs entre associations festives étudiantes. C’est pourquoi je vous écrit. J’ai pensé que ce projet pourrait être rejoint par l’Ivy League qui ferait passer ce message aux étudiants : de manière indépendante, bilatérale et autogérée, se mettre en lien avec des étudiants organisés d’autres pays, d’autres universités.

Par exemple : les sociétés festives d’étudiants en médecine, s’il en existe aux États-Unis, contacteraient les Tunas de médecine d’Espagne, Portugal et Amérique latine et les fanfares de médecine de France. Pour qu’à l’occasion de voyages se fassent rencontres, hébergements réciproques et fêtes.

Ce projet ne demande pas de l’argent, mais de la volonté et de l’enthousiasme. Renouer avec la belle et grande œuvre injustement oubliée d’Efisio Giglio-Tos : la Corda Frattres. Pour mieux la connaître, je vous invite à lire les deux articles que j’ai écrit dans la Wikipédia en français : Corda Fratres et Efisio Giglio-Tos. J’ai aussi écrit les articles Goliardia et Tuna et créé l’article Fanfare des Beaux-Arts.

Il existe également deux livres pour s’informer sur la Corda Fratres :

Aldo Alessandro Mola, Corda Fratres, Storia di una associazione internazionale studentesca nell’età dei grandi conflitti, 1898-1948 , préfacé par Fabio Roversi-Monaco, recteur de l’université de Bologne, CLUEB,1999.

Marco Albera, Manlio Collino, Aldo Alessandra Mola, Saecularia Sexta Album. Studenti dell’Università a Torino, sei secoli di storia. Elede Éditrice Srl, Turin 2005.

J’attends votre avis sur mon projet.

Très cordialement.

Basile Pachkoff