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Joyeux Noël aux amis du Carnaval ! – Mail à la liste de diffusion du Carnaval des Femmes, envoyé le 21 décembre 2015.
21/12/2015

Bonjour,

Le Carnaval de Paris, qui fut jadis une très importante fête drainant des centaines de milliers de personnes sur le passage de ses cortèges traditionnels, a connu des célébrités. Pour finir l’année dans la bonne humeur, dans ce mail je rappellerais le souvenir de deux d’entre elles.

Au XIXème siècle un immense caricaturiste a illustré un grand nombre de fois le Carnaval de Paris. De son vrai nom Amédée de Noé, cet aristocrate prit malicieusement le nom d’artiste de Cham. Qui était un des trois fils du Noé biblique, et précisément le fils réprouvé, le Noir. En se faisant appeler Cham, l’artiste a revendiqué de ne pas être comme les autres. Il est celui qui rit du roi nu. Qui refuse le conformisme de ses frères. Pour apprécier le travail d’illustration du Carnaval par Cham, j’ai arbitrairement choisi quatre de ses œuvres parmi d’innombrables autres dessins. Vous les trouverez en pièces jointes.

Si vous voulez connaître la vie de cet artiste, vous trouverez sur Internet sa biographie illustrée, passionnante et très bien rédigée : Cham, sa vie et son œuvre https://openlibrary.org/books/OL23529591M/Cham_sa_vie_et_son_oeuvre

Une autre figure illustre du Carnaval de Paris est Henri Philippe-Auguste Dutrône. C’était un personnage pittoresque et généreux. Attaché à des causes telles que la démocratie, l’émancipation des esclaves, l’indépendance de la Grèce ou de la Pologne, Dutrône inscrit son nom dans le Carnaval de Paris en 1857 et 1858.

Ce philanthrope avait souhaité créer une race bovine inoffensive car sans cornes pour éviter les accidents. C’est ainsi qu’il créa la race Sarlabot. Cette race bovine aujourd’hui disparue connut un succès remarqué à la Promenade du Bœuf Gras en 1857 et 1858, où son apparition fit sensation.

Vous trouverez en pièces jointes deux illustrations de cette participation de la race Sarlabot au Carnaval de Paris. On voit apparaître la race Sarlabot dans un poème de Victor Hugo en 1865.

Si vous souhaitez mieux connaître la race Sarlabot, j’ai créé un article dans Wikipédia à son sujet :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Sarlabot

La fin de l’année 2015 est toute proche. Les frais annuels du Carnaval se règlent en ce moment. Si vous souhaitez y participer, faites-le moi savoir en m’écrivant un mail.

La Goguette des Machins Chouettes poursuit ses activités. Et espère voir naître d’autres petites sociétés chantantes. Un projet existe pour Longjumeau-Longpont et un autre pour Vitry. Si vous souhaitez créer la vôtre, nous pourrons vous conseiller. C’est un projet qui demande du cœur et ne coute rien financièrement.

Comment se présente l’édition 2016 de notre Carnaval ? Présentement les lieux publics, tels que les stades, salles de spectacles et cafés-restaurants, fonctionnent normalement. Les fêtes et carnavals prévus, à Nice, Dunkerque ou Paris devraient avoir lieu. Si on n’annule aucune des grandes manifestations comme le Carnaval de Nice, en particulier en raison de l’importance économique de ces événements, il n’y a pas de raisons qu’on interdise les plus petites festivités. La fête est une réponse tout à fait pertinente à la violence : elle l’exorcise, et elle refuse la peur et l’autocensure…

Dans peu de semaines le Carnaval de Paris arrive. Le 7 février 2016, rendez-vous à partir de 13 heures place Gambetta, Paris 20ème. Départ vers 14 heures pour le défilé ! Et le 6 mars 2016, c’est le Carnaval des Femmes !

En cas de modifications concernant notre programmation, nous l’indiquerons sur le site Internet du Carnaval de Paris et par un mail adressé à notre liste de diffusion.

A tous les amis du Carnaval : Joyeux Noël et excellentes fêtes de fin d’année !!

Bien festivement.

Basile

1 - 1857 - La vache Sarlabot sur son char au défilé des Boeufs Gras 1857 à Paris

1 – La vache Sarlabot au défilé des Bœufs Gras 1857.
2 - 1858 - Char de la vache Sarlabot - Le Monde illustré - 27 février 1858 - page 136 - Détail d'un dessin pleine page
2 – La vache Sarlabot au défilé des Bœufs Gras 1858 – Détail d’une illustration.
3 - Cham 1855 -  Sauvage moderne, pour le cortège du bœuf-gras de 1855. - Lithographie aquarellée
3 – Sauvage moderne pour le défilé des Bœufs Gras, lithographie aquarellée de Cham 1850
4 - Cham 1869 - Le Monde illustré - 6 février 1869
4 – Dessin de Cham, 1869.
5 - Cham 1868 - Le Monde illustré - 7 mars 1868
5-Dessin de Cham, 1868
6 - Cham 1850 - Illustration pour Le bal Musard, de Louis Huart
6 – Dessin de Cham 1855, illustration pour « Le bal Musard » de louis Huart.

Des Tibétains au Carnaval de Paris en 2016 ou 2017 !!! – Mail à la liste de diffusion du Carnaval, envoyé le 5 novembre 2015
05/11/2015

Le 28 octobre dernier, j’ai été contacté par Céline Menguy, une Française passionnée par le Tibet et sa culture, qui m’a demandé si des Tibétains pouvaient venir participer au Carnaval de Paris. J’ai bien sûr répondu tout de suite : « merveilleuse idée ! »

Deux jours plus tard, suite à ce contact au téléphone, je rencontrais à Paris Tsering Dhondup, représentant officiel en France du gouvernement tibétain en exil, et cette dame. Le cadre du Carnaval de Paris va donc s’ouvrir à une participation tibétaine dès 2016 ou 2017. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, le Carnaval et les traditions du Tibet ne sont pas si éloignés que ça. Si je fais le Carnaval, c’est d’abord pour assurer dans la paix, un moment de bonheur et joie partagée entre tous les participants. Français, Tibétains, Chinois, Polonais ou autres, soyons tous frères !

Il y a, paraît-il, beaucoup d’artistes tibétains à Paris. Et ce peuple aime beaucoup rire. Donc, le Carnaval de Paris et le Tibet ont un avenir commun !

Le Carnaval, entre autres aspects enthousiasmants, amène la rencontre joyeuse dans la fête de personnes qui sinon ne se seraient probablement voire certainement jamais rencontrées.

Notre Carnaval de Paris est ouvert à toutes les cultures, tous les arts, musiques, costumes, chants, danses, percussions, marottes, animaux domestiques, grosses têtes et géants traditionnels du monde.

Déjà, notre fête a connut une période internationale depuis 1904 jusqu’en 1914 avec des échanges avec des délégations d’un certain nombre de pays. Le 30 mars 1905, ce fut la troupe de Buffalo Bill, arrivée la veille à Paris, qui rejoignit le cortège de la Mi-Carême place de la Concorde !

Depuis plusieurs années, nous avons la grande joie de voir figurer dans nos cortèges de beaux costumes et danses ou géants venus de rivages lointains, terres plus ou moins lointaines : des Africains, des Antillais, des Réunionnais, des Belges, des Boliviens, des Basques, des Mexicains…

Nous avons eu des participants venus du Cotentin, de Cherbourg-Octeville, et aussi de Rouen, Beauvais, d’Italie en 2005, avons manqué d’avoir des Hongrois la même année. Nous avons défilé avec les Chinois du Nouvel an chinois en 2010. Et voilà que s’annonce une participation encore plus originale et venue de loin : des Tibétains !

Depuis que j’en parle autour de moi, je vois ce projet susciter l’enthousiasme. Le Tibet et son peuple sont très appréciés en France et dans ma famille. En 1911, ma grand mère paternelle est partie en voyage de noces avec son second mari au Tibet. Pour lui c’était déjà son second voyage au Tibet.

Autres nouvelles très positives du Carnaval de Paris : l’atelier de Carnaval de la Maison basque de Paris a redémarré, avec ses nouveaux responsables Florence et Alexis. Les précédents étant partis vivre en pays basque et ayant donc quitté Paris ont donc ainsi dut été remplacés.

La Goguette des Machins Chouettes poursuit son chemin avec ses douze participants réguliers. Nous nous voyons une fois par mois, avec chansons, gâteaux, boissons et guitare.

Voici une photo de la rencontre tibétaine et carnavalesque du 30 octobre 2015. De gauche à droite : Tsering Dhondup, Céline Menguy et Basile Pachkoff :

Tsering Dhondup, Céline Menguy et Basile Pachkoff - 30 octobre 2015 - Paris

Bien Amicalement et Vive la Fête !

Basile

2005-2015 : un anniversaire carnavalesque parisien – Mail à la liste de diffusion du Carnaval des Femmes et du Carnaval de Paris – 19 octobre 2015
19/10/2015

Chers Amis du Carnaval de Paris,

2015 approche de sa fin et arrivent bientôt le Carnaval de Paris et le Carnaval des Femmes 2016. Avant que l’année 2015 s’achève, il est bon de rappeler le souvenir du traité italo-français de 2005. Un traité carnavalesque signé au Carnaval de Paris 2005. Cette année 2005 participaient à la fête des dizaines d’étudiants italiens venus de toute l’Italie célébrer le centenaire de la participation de 300 Italiens du Piémont et de la Lombardie à la Mi-Carême au Carnaval de Paris 1905.

Pour commémorer cet anniversaire sont venus à Paris :

La Goliardia de Turin, antique et joyeuse société festive étudiante turinoise.

Et de dizaines d’étudiants représentants des Académies des Beaux-Arts de toute l’Italie, jusqu’à Naples et Reggio di Calabria, avec Patrizio Gagliardi président du Comitato Nazionale degli Studenti delle Accademie di Belle Arti d’Italia (Comité National des Étudiants des Académies des Beaux-Arts d’Italie) dont le siège est à Bologne.

Le traité italo-français a été rédigé et signé symboliquement sur l’Hôtel de ville de Paris (la balustrade en marbre qui entoure celui-ci face à son parvis), à l’initiative de Patrizio Gaglardi.

Il m’a dit ce jour-là qu’il fallait absolument rédiger et signer quelque chose, car une telle occasion ne se reproduirait pas avant cent ans.

Avec les Italiens signèrent des Parisiens et Normands, au nombre desquels la célèbre Grande Masse des Beaux-Arts, le Carnaval de Cherbourg-Octeville et la Compagnie Carnavalière Parisienne des Fumantes de Pantruche.

En 2006, j’ai eu de très prometteurs échanges avec l’Université du Colorado à Boulder et avec des tunas, sociétés festives et musicales étudiantes portugaises, espagnoles, et même chilienne et colombienne. Malheureusement, ils ne purent pas venir participer au Carnaval de Paris. Mais ces échanges témoignaient d’un véritable potentiel de participation internationale au Carnaval de Paris. On vient bien en vacances à Paris. Pourquoi pas à l’occasion de son Carnaval et en y participant ? C’est ce qu’à fait en 2015 une enseignante d’Argentine que j’ai eu le plaisir de rencontrer.

Je souhaite vivement et suis sûr que le traité carnavalesque de 2005 préfigure la future venue au Carnaval de Paris de très nombreux joyeux fêtards de la province et de l’étranger !

Enfin, pour finir ce message, je vous informe que la goguette – groupe chantant que j’ai créé à Paris et qui participe au Carnaval, – a trouvé son nom. Sauf éventuel changement, elle s’appelle : la Goguette des Machins Chouettes.

Amicalement.

Basile

Le traité italo-français de 2005 :

TRATTATO ITALO-FRANCESE DEL CARNEVALE DI PARIGI 2005

firmato sulla Casa Municipio di Parigi

TRAITÉ ITALO-FRANÇAIS DU CARNAVAL DE PARIS 2005

signé sur l’Hôtel de Ville de Paris

In data odierna 6 febbraio 2005, gli studenti italiani delle Accademie delle Belle Arti e della Goliardia di Torino « Supremus Ordo Taurini Cornus Atque Pedemontianus » e gli studenti francesi della Grande Masse des Beaux-Arts, nonque les Fumantes de Pantruche ed il Carnevale di Cherbourg, firmano un trattato di unione italo-francese per l’unità fra gli studenti, les Fumantes de Pantruche, il Carnevale di Cherbourg, in occasione del centenario 1905-2005 del primo incontro italo-francese.

Aujourd’hui 6 février 2005, les étudiants italiens des Académies des Beaux-Arts d’Italie et de la Goliardie de Turin « Supremus Ordo Taurini Cornus Atque Pedemontianus » et les étudiants français de la Grande Masse des Beaux-Arts, et les Fumantes de Pantruche, et le Carnaval de Cherbourg, signons un traité d’union italo-française pour l’unité entre les étudiants, les Fumantes de Pantruche et le Carnaval de Cherbourg, à l’occasion du centenaire 1905-2005 de la première rencontre italo-française.

Firmi – Signatures :

Comitato Nazionale degli Studenti delle Accademie di Belle Arti d’Italia – Comité National des Étudiants des Académies des Beaux-Arts d’Italie

Patrizio GAGLIARDI

C.O.C.C.U.C. Comitato di Organizzazione del Carnevale della Comunità Urbana di Cherbourg-Octeville – Comité d’Organisation du Carnaval de la Communauté Urbaine de Cherbourg-Octeville

Christian PINEAU

Supremus Ordo Taurini Cornus atque Pedemontanus – S.O.T.C.A.P.

Renatus RUBEUS XII SIBERIANUS XLVII Pontifex Maximus Goliardorum

(Grand Pontife de la Goliardia de Turin)

GRANDE MASSE DES BEAUX-ARTS

Sylvain GIACHINO, Grand Massier

Les Fumantes de Pantruche

Basile PACHKOFF

Comitato Studentesco dell’Accademia di Belle Arti di Napoli – Comité Étudiant de l’Académie des Beaux-Arts de Naples3

Roberto DI MATTEO

Comitato Studentesco dell’Accademia di Belle Arti di Roma – Comité Étudiant de l’Académie des Beaux-Arts de Rome

Francesco MORGANTE

(Bien que déjà représentés par la signature du président de leur Comité National, les responsables des Comités de Naples et Rome ont tenu à apposer également leur signature au bas du traité).

Documents joints :

1 – Le traité Carnavalesque italo-français de 2005.

2 – Au Carnaval de Paris 2005, Patrizio Gagliardi costumé en gentilhomme du XVIIème siècle, au milieu de la troupe colorée des Pantruches avec à sa droite Pat le Clown et à sa gauche Basile Pachkoff.

3 – Le soir du Carnaval de Paris 2005, dans un café du Quartier latin, carrefour de l’Odéon, Basile Pachkoff, à gauche, en conversation avec Raffaelle Colavecchi dit en Goliardia : SS Astrolabius Johannes VIII Sucellus XLVI.

4 – Sylvain Giachino, Grand Massier des Beaux-Arts signe le traité le 21 février 2005 au café des fanfares Beaux-Arts l’Assignat. Le soir du Carnaval de Paris 2005 Sylvain Giachino avait donné son accord verbal pour signer le traité qu’il n’a pu signer effectivement que 15 jours après.

1 - Le traité Carnavalesque italo-français de 20052 - Au Carnaval de Paris 2005.3Le soir du Carnaval de Paris 2005, dans un café du Quartier latin.4 - Sylvain Giachino, Grand Massier des Beaux-Arts signe le traité.

Nouvelles de la préparation des prochains défilés du Carnaval parisien
18/10/2015

À la Maison Basque de Paris, à Saint-Ouen, on a commencé à préparer le Carnaval de Paris 2016.

Des guerriers médiévaux de la région parisienne, – qui ont participé au Carnaval de Paris et au Carnaval des Femmes 2015, – ont en projet une déambulation médiévale dans Paris pour la Fête des Saints-Innocents, le jeudi 28 décembre 2015 en journée. Après, ils comptent revenir participer au Carnaval de Paris et au Carnaval des Femmes en 2016.

La goguette qui prépare le Carnaval de Paris et le Carnaval des Femmes et se réunit régulièrement une fois par mois pour s’amuser et chanter n’avait pas de nom. Elle l’a trouvé aujourd’hui. Elle s’appelle dorénavant, sauf éventuelles modifications : La Goguette des Machins Chouettes.

Comme les Machins Chouettes, tâchez de vous équiper avec des bigophones pour les prochains défilés festifs traditionnels parisiens !

Paris, le 18 octobre 2015

Communiqué de presse : Tous au Carnaval de Paris et au Carnaval des Femmes en 2016 !!!
07/10/2015

Paris, le 7 octobre 2015

Bonjour,

La 18ème édition du Carnaval de Paris s’est déroulée le 15 février dernier. Plus de 4000 participants dans le cortège et un public nombreux et joyeux le long du parcours ont assuré la réussite de la fête. Ensuite, le 15 mars, ce fut la 7ème édition du Carnaval des Femmes – Fête des Reines des Blanchisseuses de la Mi-Carême. Plusieurs centaines de participants ont joyeusement défilé !

Ces deux manifestations ont, par principe, choisi de ne pas solliciter de subventions. Elles n’ont donc pas souffert de la réduction des aides officielles qui a affecté ces derniers temps quantité de fêtes et festivals, tels que les Carnavals de Carcassonne et Cherbourg-Octeville. Ils ont disparu.

Dans cinq mois, le dimanche 7 février 2016, défilera à Paris la 19ème édition du cortège du Carnaval de Paris – Promenade du Bœuf Gras. Son thème libre est : « Le Monde fantastique aquatique ».

Son parcours ira de la place Gambetta Paris 20ème à la place de la République.

Puis, le dimanche 6 mars 2016, ce sera le défilé de la 8ème édition du Carnaval des Femmes.

Son mot d’ordre comme chaque année : « les femmes en Reines… les hommes en femmes, s’ils osent ! »

Son parcours ira de la place du Châtelet à, la place de l’Hôtel-de-Ville. Toutes les éventuelles modifications de l’itinéraire seront annoncées par avance.

Les participations sont libres, bénévoles et gratuites. Aucune inscription n’est nécessaire. Ce sont d’authentiques fêtes populaires. Elles ont des siècles d’ancienneté. Ce sont les seules traditionnelles parisiennes vivantes aujourd’hui.

Pour vous informer, consultez les sites : www.carnaval-paris.org et www.carnaval-des-femmes.org

Vous trouverez en pièces jointes les affiches et le tract pour ces deux fêtes, ainsi qu’un appel pour la renaissance de la fête populaire, que j’ai lancé à Pujols le 28 juin 2015.

Cordialement.

Basile Pachkoff
Initiateur de la renaissance du Carnaval de Paris depuis 1993.
Président des associations Droit à la Culture et Cœurs-Sœurs.

Mail adressé à la liste de diffusion du Carnaval des Femmes et du Carnaval de Paris – 16 septembre 2015
16/09/2015

Vue intérieure de l'Hippodrome de la place de l'Etoile

Chers Amis du Carnaval de Paris,

La fête se rapproche ! Le prochain Carnaval de Paris aura lieu à présent dans moins de 6 mois, le dimanche 7 février 2016 et le prochain Carnaval des Femmes le dimanche 6 mars 2016.

La goguette que j’impulse se porte bien et se réunit joyeusement en chansons tous les mois. Grande nouvelle : elle aura bientôt une petite sœur, une goguette, qui naîtra en novembre prochain à Longjumeau ! C’est pour nous aussi un très heureux événement, car par la suite des relations vont pouvoir naître entre goguettes, comme ça se passait jadis. Et c’était très fructueux. Et plus il y aura de goguettes plus elles se sentiront bien !

Autre chose : au cours de mes recherches sur le Carnaval de Paris j’ai rencontré les Hippodromes qui étaient jadis à Paris d’immenses lieux de spectacles en plein air où des milliers de spectateurs venaient admirer courses de chars, acrobates, animaux savants, envols de ballons, démonstrations équestres, concerts, pantomimes, etc. Un de ces Hippodromes se trouvait en 1852 place de la Bastille et s’appelait « les Arènes nationales ». Plus étonnant encore : un autre se trouvait de 1845 à 1855 place de l’Étoile et on avait une vue plongeante dedans du haut de l’arc de triomphe ! Et un autre Hippodrome, construit en 1877 près du pont de l’Alma, était pourvu d’une verrière mobile !

J’ai écrit trois nouveaux articles dans Wikipédia : Arènes nationales, Hippodrome (spectacles parisiens) et Hippodrome au pont de l’Alma https://fr.wikipedia.org/wiki/Ar%C3%A8nes_nationales     https://fr.wikipedia.org/wiki/Hippodrome_%28spectacles_parisiens%29 https://fr.wikipedia.org/wiki/Hippodrome_au_pont_de_l’Alma
Et amélioré l’article sur l’Hippodrome de Montmartre, qui existait déjà : https://fr.wikipedia.org/wiki/Hippodrome_de_Montmartre

C’est de l’Hippodrome de la place de l’Étoile qu’à décollé en 1852 l’aérostat Giffard, aérostat à vapeur et premier ballon dirigeable du monde. Ces Hippodromes, c’est une vaste page de l’histoire de la vie et de la joie parisienne qu’on a cherché à nous faire oublier. Comme le Carnaval de Paris que j’ai fait renaître et le Carnaval des Femmes que j’ai fait renaître avec Alexandra.

En pièces jointes, je vous envoie deux vues de l’intérieur de l’Hippodrome de la place de l’Étoile. On voit bien le haut de l’arc de triomphe de l’Étoile qui le surplombe.

Pour finir voici une histoire cocasse survenue au Carnaval de Paris en 1861. Elle est rapporté par A. Rolet dans La Presse littéraire, le 15 mars 1861 :

…« jamais on n’entendit raconter dans Paris (au moment du Carnaval en 1861) plus d’histoires bouffonnes, désopilantes, incroyables sur les farces du carnaval, notamment celle du plat de macaroni. Un riche personnage et sa femme, beauté renommée, donnaient un dîner à trois intimes seulement. L’ami de la maison ou de madame, jeune et brillant officier, et deux habitués. Le festin était des plus simples, mais relevé par un macaroni préparé suivant un procédé unique et surveillé attentivement par le maître de la maison. Pendant que chacun s’apprêtait à faire filer et déguster l’incomparable macaroni, la lampe du festin se détraque subitement ; force fut de l’emporter à la hâte et de laisser la salle en pleine obscurité. On rapporte bientôt des flambeaux, mais que voit-on ? Comme un fil de la vierge qui formait un pont suspendu des lèvres roses de madame à la noire moustache du bel officier. Évidemment deux bouches coupables avaient profité de l’obscurité pour confondre leur bouchée de ce macaroni succulent qui filait trop bien le parfait amour. »

Bien festivement.

Basile
www.carnaval-paris.org www.carnaval-des-femmes.org

Le camp du drap d'or - Spectacle historique à l'Hippodrome de la place de l'Etoile.

Mail à la liste de diffusion du Canaval de Paris et du Carnaval des Femmes – 30 juin 2015
30/06/2015

Bonjour,

Dimanche 28 juin 2015 j’étais invité par la Mairie de Pujols, Lot-et-Garonne, en qualité de parrain de la Maison du Jouet Rustique qui était joyeusement inaugurée ce jour-là.

Sur les sites Internet du Carnaval de Paris et du Carnaval des Femmes de Paris vous trouverez 24 photos souvenirs de cet événement :

http://www.carnaval-paris.org/linauguration-de-la-maison-du-jouet-rustique-de-pujols-parrainee-par-basile-pachkoff/

https://carnaval-des-femmes.fr/quelques-photos-de-linauguration-de-la-maison-du-jouet-rustique-de-pujols-parrainee-par-basile-pachkoff/

J’ai lu à cette occasion un Appel pour la renaissance de la fête populaire que vous trouverez à la fin de ce mail.

Notre goguette parisienne poursuit son activité. Dans la grande tradition goguettière, notre ami François a créé une nouvelle version du refrain de la célèbre chanson française Ah ! Le petit vin blanc. Elle est dédiée à Michel, qui est artiste peintre et fait aussi partie de la goguette :

Ah ! le petit vin blanc
Qu’on boit avec Michel
Quand les peintures sont belles
Boul’vard Edgar-Quinet
Et puis de temps en temps
Un chaland en achète une
En échange de quelques thunes
Et il va l’accrocher
Dans sa salle à manger
Afin d’épater
Ses invités.

Ci-joint un clip vidéo de l’inauguration de la Maison du Jouet Rustique.

Vous pouvez aussi visiter le blog de Daniel Descomps le créateur de cette Maison :

http://jouet-rustique.blogspot.fr/

Bel été à tous.

A très bientôt et vive la Fête !

Amicalement.

Basile

Quelques photos de l’inauguration de la Maison du Jouet Rustique de Pujols, parrainée par Basile Pachkoff
30/06/2015

Quelques photos de l’inauguration le 28 juin 2015 de la Maison du Jouet Rustique de Pujols (Lot-et-Garonne). La photo de Daniel Descomps, passionné du Jouet rustique et initiateur de cette belle entreprise. L’inauguration : rencontre entre Basile et des artisans locaux. Discours et distribution du texte de l’Appel pour la renaissance de la fête populaire, initialement alors appelé Appel pour les goguettes. Daniel Descomps recevant des visiteurs dans la Maison du Jouet rustique et enfin quelques-uns de ses jouets remplis de poésie.

Sur la sixième photo où Basile lit son Appel, il a à sa droite Daniel Descomps, Yvon Ventadoux maire de Pujols et Christine Mourgues, première adjointe chargée de la Culture à la mairie de Pujols.

La dernière photo montre un sistre, jouet dont l’origine remonte à l’époque antique en Égypte.

Vous pouvez voir l’ensemble complet des photos de l’inauguration, 33 en tout, ici : https://commons.wikimedia.org/wiki/Category:Inauguration_de_la_Maison_du_Jouet_Rustique_de_Pujols

Et vous pouvez accéder ici aux photos de dizaines de jouets rustiques fabriqués par Daniel Descomps :

https://commons.wikimedia.org/wiki/Category:Maison_du_Jouet_Rustique_de_Pujols

P1410151P1410156P1410157P1410160P1410174P1410179P1410180P1410182P1410224P1410241P1410242P1410243P1410244P1410245P1410246P1410247P1410249P1410250P1410251P1410252P1410253P1410254P1410248

Un appel de Basile Pachkoff lancé à Pujols le 28 juin 2015 !
29/06/2015

Appel pour la renaissance de la fête populaire,
lancé par Basile Pachkoff le 28 juin 2015 lors de l’inauguration
de la Maison du Jouet Rustique de Pujols (Lot-et-Garonne) :

Je remercie Monsieur le Maire, Madame la Première adjointe, et la municipalité de Pujols pour leur généreuse invitation. Et pour le très grand honneur qui m’est fait de me choisir pour parrainer ce lieu unique au monde : la Maison du Jouet Rustique. Je remercie aussi Daniel Descomps pour avoir proposé mon parrainage. Lui et moi développons nos efforts, chacun de notre côté, à Pujols et Paris, dans le même but : le bonheur ludique des peuples. Pour illustrer mon propos, je vais vous parler brièvement de la base oubliée du grand Carnaval de Paris : le mouvement des goguettes. Sommairement, une goguette, c’est un petit groupe de personnes qui viennent chanter ensemble.

J’ai compris, au bout de 18 ans de recherches, que les goguettes étaient la base de la fête vivante et populaire en France. De célèbres chansons ou comptines françaises viennent des goguettes, comme : Frère Jacques, Dansons la Capucine, Ma Normandie, Le Temps des cerises, L’Internationale, Turlututu chapeau pointu, Fanfan la Tulipe, l’air du Carnaval de Dunkerque. Les goguettes formaient jadis un très prospère mouvement de masses. On en rencontrait partout. Par exemple, savez-vous qu’aux obsèques de Victor Hugo en 1884, la participation d’une goguette celle des Béni-Bouffe-Toujours, fut très remarquée ? Des goguettes, il y en avait des milliers – dont des centaines à Paris, – et d’autres ailleurs, jusque dans les petits villages. Les livres d’Histoire officielle n’en parlent pas. Certains auteurs les mentionnent uniquement comme des lieux d’opposition républicaine au régime royal ou impérial. En fait, la plupart des goguettes n’avaient aucune orientation politique. D’autres auteurs réduisent les goguettes à des préfigurations des cafés-concerts, qui auraient pris ensuite leur place. Et beaucoup déclarent, en niant la réalité, que les goguettes ont disparu vers 1851, interdites sous le Second Empire. Cette fable fut inventée par des Républicains après la chute du Second Empire. Ils le chargeaient de tous les maux possibles. Et cherchaient ainsi à valoriser la Troisième République.

En quoi consiste une goguette ? C’est un groupe traditionnel, convivial, libre, bénévole, ludique et gratuit. Qui se réunit ponctuellement pour partager des plaisirs simples. Boire, manger, converser, rigoler, danser. Et surtout : chanter des chansons. Il ne coûte rien financièrement. Il peut également s’appeler autrement que goguette, par exemple : société lyrique, société des amis réunis, société bachique et chantante, société chansonnière, dîner chantant, société philanthropique et carnavalesque, etc. Ce groupe doit rester petit. Pour être viable, il doit compter au plus 19 participants. Cette question du nombre est cruciale. Si on arrive à 20, on constate que ça ne fonctionne plus pareil. On atteint une sorte de masse critique. Quand cette masse critique est dépassée, de nouveaux problèmes arrivent. Et créent des dissensions parmi les membres. C’est presque toujours l’échec assuré à moyen terme.

Ce phénomène a causé la disparition de pratiquement toutes les goguettes. Voyons comment ça s’est passé. En France, jadis, une loi frappait d’une lourde amende les associations regroupant sans autorisation plus de 19 personnes. Comme on le verra, cette loi répressive, sans que ce soit son but, protégeait en fait les goguettes. À Paris, pour éviter l’amende, les goguettes comptaient au plus 19 participants. En 1835, un procès fut intenté à la goguette de l’Enfer qui avait outrepassé le nombre de 19. Dans cette goguette parisienne, les membres avaient pour sobriquets des noms de démons. Ce procès fit jurisprudence. Il établit que si la réunion avait pour seul but de « boire et chanter », le nombre de participants autorisé pouvait dépasser 19. Alors, les goguettes commencèrent à dépasser 19 participants. Perdirent leur fonctionnement chaleureux, amical, fraternel, familial. Connurent des dissensions internes, des ambitions de commandements, des parasitages divers. Elles voulurent des moyens, de l’argent, des locaux. La politique s’en mêla. Ce fut une fuite en avant. Les goguettes s’affaiblirent. Reculèrent. Disparurent. Et furent oubliées. Ce processus a pris des décennies. Seules les goguettes de Dunkerque et des villes alentours résistèrent. Pourquoi ? Parce qu’à l’origine Dunkerque est une ville de marins-pêcheurs allant pêcher, chaque année, la morue au large de l’Islande et de Terre-Neuve. Cette pêche se pratiquait avec des lougres. Qui étaient de petits bateaux à voiles, montés par des équipages de 12 hommes. Les goguettes de Dunkerque et des villes alentours étaient à l’origine des goguettes de marins-pêcheurs. Traditionnellement, elles étaient – et sont encore aujourd’hui, sauf trois ou quatre, – de la taille des équipages morutiers dunkerquois. Résultat : à Dunkerque – et dans les villes alentours, – il y a toujours un formidable et très chantant Carnaval. Ailleurs en France, presque partout, les goguettes ont disparu. Et le Carnaval a disparu.

À Paris, j’ai fait renaître le Carnaval. Et à présent, que faire pour rétablir la tradition des goguettes d’avant 1835 ? Donner l’exemple. Dans ce but – et pour s’offrir des moments festifs partagés, – depuis mars 2014, je crée une nouvelle goguette parisienne. Nous sommes à présent 12 très motivés, dont un guitariste. Notre goguette n’a ni cartes d’adhérents, ni cotisations, ni bureau, ni statuts déposés. N’a même pas de nom. Elle fonctionne très bien. Se réunit une fois par mois. Et espère faire école. Nous pourrons aussi un jour nous équiper avec une percussion et des jouets rustiques : des mirlitons ou bigophones. Qui sont des sortes de mirlitons améliorés. Nous renouerons ainsi avec une grande tradition qui voyait – à partir des années 1880, et durant 60 ans, – des centaines, puis des milliers de goguettes organisées en fanfares bigophoniques dans toute la France. Et des milliers d’autres de par le monde, comme aux États-Unis, où il en existait notamment des centaines montées sur bicyclettes.

L’oubli du mouvement des goguettes à Paris rend difficile sa renaissance dans la capitale. Renaissance qui pourrait démarrer plus facilement ailleurs. Et ensuite gagner Paris, en venant par exemple de Pujols, où mon appel serait plus facilement entendu et suivi. En faisant goguette – tout en nous amusant, – nous faisons reculer un des plus grands fléaux de notre temps : le sentiment de solitude. Dont souffrent un grand nombre de gens – de tous les âges, et toutes les conditions sociales, – habitant aussi bien en ville qu’à la campagne. Nous pourrons également suggérer à des enfants de créer leurs goguettes. Qui les fera grandir, créer et s’amuser. Je suis prêt à apporter bénévolement mon aide à tous ceux qui souhaiteraient créer des goguettes. Pour vivre heureux, il nous faut beaucoup de jouets, et aussi beaucoup de goguettes. Je rêve qu’il y ait un jour des millions de goguettes dans le monde. Que la société soit réorganisée sur une base ludique, optimiste et festive. J’aimerais que mon appel soit historique en ce sens. Et contribue à ce changement. Mon amie Alexandra – qui en 2010 à Asnières-sur-Seine avait créé une goguette, – me disait : « avant de faire une chose, il faut commencer par la rêver. »

On doit insister sur le fait que la Maison du Jouet Rustique se veut une référence en ce qui concerne le Jouet rustique. Mais qu’elle n’en reste pas moins avant tout un lieu ludique et festif. Par les diverses animations dont elle sera le centre, par exemple : le lieu de rencontre de futures goguettes. Mes 22 ans de recherches – et combats pacifiques, – pour la renaissance du Carnaval de Paris vont aussi servir à l’épanouissement de la joie partagée à Pujols. C’est clair : jouons la synergie ! Si demain à Pujols, autour de la Maison du Jouet Rustique, naissent par exemple rien que quatre goguettes. Nous aurons ainsi au moins une soixantaine de fêtards organisés. Alors, la physionomie, l’atmosphère de la ville chantera. Et changera. Le dimanche après-midi, quelques goguettes vont se promener en ville… imaginez le tableau ! Quand il y a les touristes, c’est le succès assuré. Ça pourra même en faire venir en plus. En associer aussi. Qu’ils aillent essaimer ensuite en rentrant chez eux. Organisent d’autres goguettes ailleurs. Et, en dehors de la saison, grâce aux goguettes, l’animation de Pujols continue toute l’année. Des goguettes pujolaises participent à toutes les fêtes et animations. Que ce soit pour un mariage, un anniversaire, une naissance, un départ en retraite, ou le Carnaval. J’espère vous avoir montré en quoi et comment se rejoignent dans un même but : la Maison du Jouet Rustique de Pujols et le Carnaval de Paris. Je vous invite à prendre des initiatives. À créer des goguettes. Pour croquer la vie à pleines dents. Sans dépenser un sou. Librement vous amuser. Et que vivent la Joie et la Chanson. Je vous remercie pour votre attention. Et à présent ! Nous allons passer à la pratique ! Daniel Descomps va vous distribuer des mirlitons ! Qu’il a fabriqué pour vous ! Jouons ensemble et amusons-nous tous joyeusement !!!

Le 28 juin 2015 à Pujols (Lot-et-Garonne)
22/06/2015

Dimanche 28 juin 2015, invité en qualité de parrain de la Maison du Jouet Rustique de Pujols (Lot-et-Garonne), Basile Pachkoff, initiateur de la renaissance du Carnaval de Paris, lancera un appel à la naissance de nouvelles goguettes à Pujols et partout ailleurs.

Sommairement, une goguette, c’est un petit groupe de personnes qui viennent chanter ensemble. Mais c’était bien plus encore. C’était la base de la fête vivante et populaire partout en France.

Cet appel sera publié sur ce site Internet ainsi que sur celui du Carnaval de Paris.

Affiche de l'inauguration de la Maison du Jouet Rustique de Pujols - 28 juin 2015